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Le parc de l'impératrice & le parc de l'art

Le parc de l'impératrice

e parc est situé en dehors de la ville de Ker-Houn. Il a une superficie d’environ 1000 hectares. Il est à deux heures de marche de la ville dans la direction sud. Il est peu fréquenté en dehors des cérémonies traditionnelles. Certaines parties du parc sont retournées à l’état sauvage.

Historique du parc : Il y a une centaine d’année, l’Impératrice Béar, femme de Sanduleak premier, s’ennuyait ferme dans le palais Impérial. Elle voulait participer à la vie de la province et gérer une partie de la ville. Son mari a été pris d’un dilemme. Si l’Empereur lui donnait satisfaction, l’Impératrice pourrait prouver qu’elle était capable et prendre un ascendant sur son mari. Mais s’il refusait, les foudres de sa moitié auraient été sans précédent. Il résolut le problème en confiant à sa femme un marécage à l’écart de la ville et en lui donnant tout pouvoir sur cette terre pauvre et inculte.

Sa femme vexée releva néanmoins le défi et édifia un beau parc qui regroupa les plus belles essences d’arbres du monde connu. Elle fit élever le terrain en son milieu et promit au peuple un bel hommage à son mari pour le don fait. Au centre de la colline, une statue de l’Empereur sera placée.

Le jour de la cérémonie d’ouverture du parc, les notables de la ville applaudirent l’Impératrice pour le travail accompli. La statue était superbe en or pur et d’une ressemblance presque magique. Ce jour là, l’Empereur n’était pas présent car il était occupé selon l’Impératrice a promulgué de nouvelles lois. Il ne reparut plus.

Cependant, le gouverneur de Vrimak et ami personnel de Sanduleak se posa des questions sur l’absence de l’Empereur. Il enquêta et trouva que l’Impératrice signait tous les décrets depuis un mois. Il la fit emprisonner et après quelques heures de questions, Béar avoua que l’Empereur était mort. Elle avait fait disparaître le corps dans la statue du parc de l’Impératrice. Elle fut exécutée longuement. La statue fut enterrée avec tous les honneurs et remplacée par une autre.

Depuis cette date, à chaque investiture, une nouvelle statue est inaugurée par l’Empereur en personne et donne les droits de ce parc à l’Impératrice (ou son compagnon si l’Empereur est une femme).

Actuellement : Le parc est toujours géré par l’Impératrice mais il a perdu de sa splendeur par rapport à l’époque de Béar. C’est l’Impératrice elle-même avec ses deniers qui doit subvenir aux besoins du parc et qui doit financer la construction de la statue de l’Empereur. De plus, l’Impératrice doit payer un représentant de chaque religion qui doivent prier tous les jours sur la statue de l’Empereur.

Le parc de l’art

e parc situé en plein cœur de la capitale est très fréquenté par les étudiants bien qu’il soit situé sur l’autre rive. Cette particularité de ce parc est due à 3 faits qui attirent cette foule. Dans le parc, se trouve l’université des beaux-arts, l’université de magie de l’Empire et l’exposition permanente des œuvres des étudiants. Tous ces lieux font qu’une ambiance bonne enfant est présente dans le parc entre les groupes d’étudiants qui dissertent sur la façon de dessiner une pomme de pin et entre les apprentis magiciens qui profitent de ce parc non pas pour pratiquer la magie mais pour se défouler sur les passants (surtout les groupes de jeunes filles des beaux-arts).

L’université des beaux-arts : Cette université est célèbre dans tout l’Empire non pas pour la qualité de son enseignement mais par le fait que les études ici sont gratuites et financées par les anciens étudiants qui ont réussi. Les inscriptions sont libres mais les étudiants doivent se spécialiser au bout d’un an (sculpture, peinture, poterie, architecture et autre histoire de l’art) et doivent créer une œuvre qui sera exposé dans le parc à l’exposition permanente. Les professeurs viennent juger ce travail afin de donner un certificat de poursuite des études ou d’arrêt (à moins de payer le prix fort). La bâtisse qui abrite l’université est superbe et accueille dans sa cour intérieure une série de statues magnifiques (on ne visite pas).

L’exposition permanente : A coté de l’université, une sorte de serre abrite les travaux de fin d’année des étudiants de première année. On trouve de tout du superbe au spécial. Le fait que cette exposition soit gratuite et que de nombreux jeunes la fréquentent fait que de nombreuses fêtes sont données ici (le terme beuverie serait plus approprié – la police ferme les yeux tant que cela ne dégénère pas trop). Il n’est pas rare de voir des gladiateurs vedettes finir leur soirée ici.

L’université de magie : Au milieu d’un bosquet touffu d’arbres millénaires se tient le dernier lieu où l’apprentissage de la magie est autorisé. Les arbres cachent la vue de l’université du reste du parc et une légende raconte que seul un magicien peut trouver son chemin dans l’enchevêtrement d’arbres. C’est évidemment faux et les templiers ne manquent de montrer qu’ils trouvent facilement le chemin. Les études ici sont extrêmement longues et tous les collèges sont enseignés ici même la nécromancie (mais la cartomancie est interdite). C’est aussi le seul lieu où la magie est autorisée dans la capitale. Il existe deux sortes de formation : celle des mages fonctionnaires destinés à servir l’Empereur dans la milice et celle des mages classiques.

La première des formations est rapide et gratuite si les mages prêtent allégeance à l’Empereur (environ un an d’étude entrecoupé de stages de formation aux armes dans les arènes situées à coté). Le mage connaît 3 ou 4 sorts à un bon niveau (60 à 80 %).

La deuxième formation est beaucoup plus longue et peut durer toute une vie. On apprend environ en terme de jeu 15 % par an dans les compétences de magie. Cette formation est chère car auto financée (environ 5000 PO par an). L’université vend aussi ces services pour le soin, l’apprentissage de nouveaux sorts etc…